Accès direct aux kinésithérapeutes

Depuis mai 2023, la loi portant amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé permet désormais, sous certaines conditions, de bénéficier de séances de kinésithérapie en accès direct, c’est-à-dire sans prescription médicale.

Les conditions pour pouvoir consulter un kinésithérapeute en accès direct :

  • Il est impératif que le kinésithérapeute (qu’il ait un exercice libéral ou salarié au sein de l’établissement) exerce dans un établissements de santé public (centre hospitalier régional universitaire, centre hospitalier, centre hospitalier spécialisé en psychiatrie, hôpital d’instruction des armées) ou un établissement de santé privé (clinique, centre de lutte contre le cancer, établissement privé d’intérêt collectif), ou un établissement ou service social et médico-social renseigné dans cette liste, ou une maison de santé pluridisciplinaire, un centre de santé et une équipe de soins primaires ou spécialisés.
  • Le nombre de séances sera limité à huit s’il n’y a pas eu de diagnostic médical au préalable, dans le cas contraire le nombre de séances n’est pas limité.
  • Le kinésithérapeute devra adresser au patient, ainsi qu’à son médecin traitant, un bilan initial et un compte-rendu des soins réalisés qu’il devra également verser dans son dossier médical partagé.

Les actes en accès direct sont remboursés s’ils entrent dans le cadre des conditions énumérées ci-dessus.

 

Affiche à destination des kinésithérapeutes - Conseil National de l'Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes

Affiche à destination des patients - Conseil National de l'Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes